La réglementation sécurité incendie dans les bâtiments

ROCKWOOL et le contexte réglementaire incendie : l’accord parfait

ROCKWOOL : une solution sécuritaire et de mise en œuvre « sans contrainte », quel que soit le niveau d’exigence requis.

En France, plusieurs réglementations sont applicables, en fonction de la destination des bâtiments : établissements recevant du public, immeubles de grande hauteur, bâtiments d’habitation, Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), bâtiments du travail, etc.

Elles sont assujetties à des exigences en termes de réaction au feu et de résistance au feu.

Face à la complexité de notre réglementation vis-à-vis du risque incendie, la laine de roche ROCKWOOL s’avère être la solution « les yeux fermés ».

Si la performance de la laine de roche ROCKWOOL n’est plus à démontrer, elle est aujourd’hui explicitement citée en exemple dans de nombreux textes réglementaires et notamment dans l’article « AM8 » (arrêté du 6 octobre 2004 et du 2 juillet 2007), texte de référence pour ce qui concerne l’utilisation et la mise en œuvre de matériaux isolants.

S’il est important de considérer l’ensemble des contraintes liées à la mise en œuvre de tout isolant combustible pour cause de déficiences en cas d’incendie (introduction d’un écran thermique et le traitement de points singuliers notamment), il convient également de s’assurer que ces contraintes restent compatibles avec les règles professionnelles.

Réaction au feu et Euroclasses

Les Euroclasses est la classification européenne caractérisant la performance au feu intrinsèque d’un produit de la construction.

L’entrée en vigueur du système des Euroclasses est effective depuis le 31 décembre 2002. C’est la date de publication de l’Arrêté du 21 novembre 2002 qui fixe :

  • Les règles d’utilisation des Euroclasses pour les produits concernés par le Règlement des Produits de la Construction (RPC), dont font partie les matériaux isolants thermiques et acoustiques.
  • Les règles de transposition des Euroclasses aux réglementations, dont certaines exigences sont toujours exprimées en classement M.

La réaction au feu est l'aptitude d'un matériau à contribuer au développement du feu. La transposition réglementaire des nouveaux classements, notamment en termes de réaction au feu, conforte la position privilégiée des produits ROCKWOOL par rapport aux exigences ; la laine de roche étant classée au meilleur niveau : l’Euroclasse A1 (norme EN 13 501-1).

La réaction au feu intrinsèque de chaque référence produit est précisée sur nos fiches techniques. ROCKWOOL a choisi de faire tester et approuver la performance de ces produits auprès de 2 organismes reconnus en France, le CSTB et le LNE.

De par son caractère incombustible, la laine de roche ROCKWOOL ne contribue pas au développement de l’incendie. Elle se différencie ainsi du comportement d’autres isolants. A l’essai principal de non-combustibilité, soumise à une température de 750°C, la laine de roche ROCKWOOL n’occasionne ni élévation de température supérieure à 30°C, ni inflammation. Elle n’émet pas de fumée toxique et ne présente aucun caractère fusible. Arrêté du 21 novembre 2002

Résistance au feu

La résistance au feu est la capacité d'un élément à conserver , pendant une durée dédiée, ses propriétés physiques et mécaniques, lorsqu'il est soumis à un feu conventionnel (courbe ISO R 834).

La résistance au feu des ouvrages testés est précisée sur les pages performances de notre catalogue produits (partie mise en oeuvre). ROCKWOOL a choisi de faire tester et approuver la performance de ces solutions mises en oeuvre auprès de 3 organismes reconnus en France, le CSTB, EFECTIS et le CERIB.

La laine de roche ROCKWOOL apporte un haut niveau de protection en résistance au feu jusqu’à atteindre les meilleures performances EI / REI 240 au niveau européen (norme EN 13501-2)… . Ses caractéristiques (barrière au passage de flammes, gaz chauds et chaleur) et son excellente thermo stabilité procurent à la laine de roche ROCKWOOL une réelle différenciation face aux comportements d’autres isolants. Elle apporte une solution isolante adaptée aux plus fortes exigences en terme de protection des éléments constructifs (plancher béton, autres éléments structurels, etc.). Arrêté du 22 mars 2004

Des critères additionnels peuvent entrer en ligne de compte lorsqu’il s’agit de considérations propres à une problématique bien spécifique telle que la propagation du feu en façade.

L’enveloppe du bâtiment : le talon d’Achille du bâtiment

Si, dans ce contexte de sécurité incendie, le Groupe ROCKWOOL a très légitimement mis l’accent, ces dernières années, sur ses solutions en laine de roche pour toiture-terrasse, c’est tout simplement pour des raisons de haute vulnérabilité des bâtiments sur cette application particulière.

L’actualité dramatique récente soulève également de véritables questions lorsqu’il s’agit d’aborder le cas spécifique des façades.

L’emploi d’isolants combustibles en façade suscite de nombreuses interrogations sur le plan de la sécurité incendie. Les incendies mortels survenus à Dijon en novembre 2010 (foyer de travailleurs) et à Londres en juin 2017 (Tour Grenfell) en sont malheureusement la triste illustration.

Pour pallier l’incertitude générée par l’emploi d’isolants combustibles en cas d’incendie en façade, la réglementation au travers de l’instruction technique n°249 (arrêté du 24 mai 2010) prévoit le recours à l’essai LEPIR II. L’évaluation des systèmes se présente sous la forme de guides de préconisations ou d’appréciations de laboratoires agréés.

Propagation du feu en façade

Notion de Masse Combustible Mobilisable (MCM) en fonction du « C+D »

La «Masse Combustible Mobilisable» (MCM) d’une façade (en MJ/m²) est égale au rapport de la somme des Quantités de Chaleur susceptibles d’être dégagées par chacun des matériaux (en MJ) sur la Surface de Référence en m². En fonction du « C+D » exigé par la réglementation, il conviendra de s’assurer que les produits prévus à la mise en oeuvre en façade ne présentent pas un potentiel calorifique cumulé trop élevé. Les isolants communément utilisés s’échelonnent de la manière suivante

Qu’est-ce le « C+D » ?

Le principe du « C+D » est de créer un «obstacle» à la propagation du feu d’un étage à l’autre. Le «C» est la distance verticale la plus courte entre deux baies. Le «D» est la distance horizontale entre le plan extérieur des éléments de remplissage (vitrages) et le nu extérieur de la façade, à l’aplomb des baies superposées, saillies incluses si un obstacle résistant au feu est formé. Cette distance doit être à minima de 0,15 m pour être prise en compte.

Comment un élément participe-t-il à l’indice C du « C+D » ?

L’élément doit justifier d’un degré PF, à la fois de l’intérieur vers l’extérieur en-dessous du plancher (60 minutes) et de l’extérieur vers l’intérieur au-dessus du plancher (30 minutes).

Cas particulier des façades sans baie

Les éléments mis en oeuvre en façade doivent justifier à minima d’un degré CF ½ h pouvant être porté à 1 h pour certains types de bâtiment. Le degré CF à considérer peut être obtenu en additionnant les degrés CF « intérieur vers extérieur », CF A et « extérieur vers intérieur », CF B.

Dans quel cas la règle dite du « C+D » est-elle applicable ?

La règle du « C+D » consiste à associer une valeur minimale de « C+D » à la masse combustible mobilisable (MCM) rapportée sur la façade. Plus cette masse combustible mobilisable sera importante, plus le « C+D » exigé sera grand. En bâtiment neuf d’habitation, la règle est applicable dans tous les cas de figure. Le cas de la rénovation est régi par le principe de « non aggravation du risque » (le système mis en oeuvre ne doit pas aggraver le risque).

Justification par «Essai Grandeur» - LEPIR II

L’essai LEPIR2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) a pour objectif d’évaluer le comportement au feu d’un système constructif de façade. Il s’agit d’un essai réalisé en conditions extérieures, sur un bâti comprenant deux locaux superposés simulant deux niveaux de bâtiment à échelle 1, au cours duquel la propagation du feu engendré par un bûcher naturel placé au 1er niveau, est analysée. Le principal critère évalué est la non-propagation du feu au niveau N+2.

IT 249, l'instruction technique relative aux façades

Le réglement de sécurité contre l’incendie relatif aux etablissements recevant du public prévoit au travers de ses articles C019 a C022 un certain nombre de mesures de sécurité ayant pour objet de limiter cet effet. L’Instruction Technique n°249 vient en appui de ces articles en apportant des précisions et solutions en rapport avec la problématique réglementaire des facades.

Pour pallier l’incertitude en cas d’incendie généré par l’emploi d’isolants plastiques alvéolaires, la laine de roche est décrite au travers de l’Instruction Technique n° 249 comme isolant «sans contrainte». 

Solutions d'isolation et sécurité incendie ROCKWOOL et performances au feu de la laine de roche

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